L’ANAF prend acte d’un non-renouvellement d’un ministère dédié à l’apprentissage
Créé le 15 février 2024
Mis à jour le 10 mai 2024
Association des Apprentis de France
L’ANAF félicite la Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités pour sa nomination au sein du gouvernement de Gabriel Attal. L’association prend acte du non-renouvellement d’un membre dédié à la formation professionnelle, et espère vivement que, malgré son large portefeuille, le cap fixé par la nouvelle Ministre visera un développement qualitatif de l’apprentissage.
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Malgré un développement historique, de nombreux chantiers encore prioritaires
Au-delà de l’objectif du million d'apprentis fixé par le président de la République, les chantiers identifiés par l’association sont nombreux. En effet, le système a grandement évolué depuis la réforme de 2018. Il est aujourd’hui indispensable d’améliorer la qualité de formation et de vie des apprentis, de favoriser l'accès à l’apprentissage pour les jeunes quelles que soient leurs difficultés et de lutter contre les pratiques abusives de certains CFA et le manque d’accompagnement en entreprise. Des groupes de travail concernant ces sujets devaient être mis en place par Carole GRANDJEAN, ancienne Ministre déléguée de l’Enseignement et la Formation professionnels, dès avril 2023. Force est de constater que ceux-ci n’ont pas vu le jour, détrônés par le sujet de la révision des coûts contrat.
L’ANAF espère que la voix des apprentis sera entendue
L’association a formulé une proposition de rencontre avec la Ministre, afin de lui transmettre les sujets et défis, liés ou non à la réforme de l’apprentissage, portés par l’association depuis de nombreuses années. L'association est de plus en plus sollicitée par des apprentis ou de futurs confrontés à des difficultés qui pourraient pourtant être évitées. L’ANAF espère que les constats et éléments concrets, autour desquels elle souhaite échanger avec la Ministre, seront considérés et feront l’objet de travaux à la hauteur des enjeux. L’ANAF tient à rappeler une nouvelle fois que faire avancer l’apprentissage en France ne peut pas passer uniquement par un développement quantitatif.
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