Plus tard je serai plombier·e
Créé le 7 novembre 2025
Mis à jour le 27 novembre 2025
Association des Apprentis de France
🔧 Plombier·ère, on sort des clichés 🔧
Quand on est plombier·ère, on est aussi chauffagiste, on travaille sur les pompes à chaleur, sur les climatiseurs d’air, on fait un peu d’électricité, de la domotique... 🧰
Nicolas Girondon, plombier chauffagiste et formateur au BTP CFA Auvergne-Rhône-Alpes, nous parle de son métier.
Alternance
Sommaire
“Je suis Monsieur Girondon Nicolas, je suis plombier chauffagiste et je travaille aussi dans les énergies renouvelables et je suis formateur.”
Quel est votre parcours professionnel ?
“Mon premier métier était chaudronnier. J'ai fait une reconversion professionnelle dans tout ce qui est plomberie, chauffage, donc avec un CAP en BEP et un BP dans tout ce qui est génie climatique. Et après j'ai complété ma formation sur tout ce qui est énergies renouvelables et pompes à chaleur.”
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
“C'est un métier qui est très large. Souvent le plombier, on le voit, l'artisan qui intervient pour une salle de bain, pour une maison. Mais on a aussi beaucoup besoin des plombiers chez l'industriel. Tout ce qui est fermes pour alimenter les abreuvoirs, ça peut être les entreprises pour alimenter tout ce qui est machines et outils. Ça peut être l'air comprimé.
C'est un métier qui est très très large finalement. Et je parle en plomberie parce qu'il y a le chauffage aussi dans le tertiaire. Donc tout ce qui est bureautique et industriel. Et il y a tout ce qui est, maintenant, la domotique parce que de plus en plus on pilote ces installations grâce au téléphone.”
Quelles sont les compétences techniques indispensables ?
“On va dire qu'il faut aimer les sciences, les maths. Les maths qu'on va faire ici sont vraiment pratiques, liées au métier. Avoir une petite vision dans l'espace parce que quand on façonne du cuivre ou des nouveaux matériaux, il faut avoir une petite vision.”
Quelles sont les compétences humaines indispensables ?
“Pour moi, c'est être curieux, vu que le métier évolue très très vite. Le jeune qui est curieux, ça ira tout seul. On a un métier où on a beaucoup de relation client : avoir envie d'aller vers les autres, envie de parler. Il y a quand même un peu de rigueur parce qu'on travaille l'énergie, on travaille des trucs qui peuvent être dangereux. On travaille avec du gaz, on travaille sur l'électricité, donc un peu de rigueur, c'est pas mal quand même.”
C’est un domaine d’avenir ?
C'est un métier qui évolue très très rapidement dans le monde de l'énergie, parce que lié au changement climatique. On n'arrête pas de parler de réduction d'énergie, réduction de consommation d'eau. Il fait de plus en plus chaud, donc il va bien falloir trouver des solutions pour refroidir ces maisons. Tout ce qui est écolo vert travaille de plus en plus. On sensibilise les jeunes vraiment à cette baisse de consommation tout en palliant à garder le même confort thermique chez les gens.
On complète la formation avec tout ce qui est énergie renouvelable. C'est vraiment un métier qui a vraiment un gros potentiel et qui est en pleine évolution.
Une anecdote marquante à nous partager ?
Je suis intervenu chez un client et j'avais mes outils qui disparaissaient. Ils venaient d'acquérir un jeune chiot. Ce chiot n'a pas trouvé la meilleure idée que de me voler mes tournevis et mes pinces. Il avait trouvé un trophée, c'était ma caisse à outils. Il allait piocher dedans et il repartait avec. I
Un conseil pour les jeunes ?
Il faut que ça vienne du cœur. C'est important, il faut que le jeune ait envie. Il faut qu'il y trouve un intérêt. S'il est curieux, s'il a envie d'apprendre, s'il veut un métier qui évolue, il fonce. Il y a vraiment de l'avenir là dedans.
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